Aller au stand Koch Media est certainement la plus grosse corvée de la Gamescom, les noms ne sont jamais sur les listes, il faut se battre pour entrer même si on a une interview prévue, pire, les box de présentation sont ouverts et le bruits alentours empêche la bonne compréhension de nos hôtes. Pour Total War: Rome 2, la révolution était dans le micro de notre interlocuteur, une innovation bienvenue.
Trêve de critiques et de sarcasmes, nous étions là pour la future mouture du fameux jeu de stratégie de Sega: Total War: Rome 2. D’emblée Al Dickham – manager de communication de chez Creative Assembly – a répondu à la question que tout le monde se posait: pourquoi se focaliser à nouveau sur l’empire romain? Tout simplement la volonté des fans, mais aussi des développeurs, grands amateurs de cette période. De plus, ils considèrent l’empire romain comme le summum de la propagation impériale, potentiellement illimitée.
Si le jeu ne sortira que courant 2013, les innovations ont déjà été présentées. Une campagne plus imposante mais également un focus mis sur les émotions. Les coups bas politique, les trahisons familiales, tout cela aura un impact encore plus développé dans Rome 2. En terme de bataille, le côté massif reprend le dessus, cette fois-ci sur plusieurs fronts. S’il fallait retenir une grosse innovation ce serait les nouvelles possibilités de diriger des flottes entières. Si le nombre de soldats n’a pas été augmenté, le côté stratégique s’est intensifié et complexifié.
La démonstration proposée a été la bataille de Carthage, entre les tirs de catapulte, les tours de siège et les navires il fallait être capable de tout éviter tout en avançant sur le champ de bataille. Autre nouveauté, entre deux phases de jeu il est possible de suivre nos troupes dans la peau d’un soldat, donc beaucoup plus d’immersion dans la bataille.
Finalement, la réalité historique est toujours aussi importante aux yeux des développeurs. Un travail en collaboration avec des universitaires mais également des scénaristes habitués à cette période offrira tant aux spécialistes qu’aux amateurs une plongée dans le monde romain.
Patrick Biolley
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