Test & Concours: Halo 4

Très attendu, Halo 4 vient de débarquer dans les rayons. Nouvelle étape pour la franchise phare de la Xbox, le travail de 343 Industries est-il à la hauteur des attentes, pesant tant du côté du publique que de celui de Microsoft? En quelque sorte, une dernière cartouche de la série tirée sur une X360, certes vieillissante, mais qui n’a apparemment pas dit son dernier mot…

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Alors John, t’attendais le dégel?

Après Bungie, qui avait fait ses adieux à la série en passant le flambeau à l’équipe motivée du studio 343 Industries, que nous étions allés rencontrer en mars dernier du côté de Seattle, l’aventure du Master Chief repart comme en 40. Ou plutôt, comme en 2557, quatre grosses années après la fin du dernier opus. Une période relativement courte qui a vu bon nombre de choses changer dans cette portion de l’univers. Les humains disposent maintenant de technologies bien plus évoluées, tandis que chez les Covenant, c’est le bazar. Sans parler de l’alliance, qui a largement perdu de son influence. C’est sur se fond d’incertitudes que l’on prend contact avec John 117, alias Master Chief, sorti de sa longue sieste au congelo, par une autre vieille connaissance : Cortana. D’emblée, alors que le vaisseau UNSC Forward Unto Dawn nous sert de décors premier, on retrouve une relation entre Master Chief et Cortana qui sera, plus encore que dans les précédents volets, une sorte de fil rouge. Si on appréciera tant bien que mal cette relation, parfois un peu pesante, avec une Cortana qui se pose des questions existentielles, impossible de ne pas être frappé par le souci de la qualité visuelle pris à son égard. Idem avec le vaisseau, carrément en train de sombrer, qui sert de tuto grandeur nature, puisque l’on y retrouve nos amis les Covenants, eux aussi, revus avec un traitement graphique à la hausse. En fait, tout l’environnement visuel est carrément splendide, et peu de jeux sur X360 peuvent se targuer d’un rendu aussi poussé tout en affichant la même fluidité. Textures, jeux de lumière, tout y est largement plus soigné que dans les épisodes précédents. La mise en scène est également bien plus profonde, plus immersive, pour ne pas dire plus sombre. Mais point de spoil, à vous découvrir cela…

En ce qui concerne la jouabilité, pas de surprise, et c’est bien ainsi. On embarque toujours deux armes et on bondit encore comme si la gravité était en vacances. Par contre, au niveau de la santé, l’armure fait maintenant tout le job, et il « suffit » de se mettre à couvert pour récupérer. Exit donc les kits de soin. L’armure, toujours, permet maintenant de sprinter sans upgrade à dénicher. Au niveau des armes, là encore, on est en terrain connu, et peu de changements sont présents, les anciennes armes sont toujours là, à peine retouchées, et quelques unes, issues des nouveaux ennemis s’y ajoutent. Quant à l’avancement dans la campagne, cela reste fort classique. Couloirs, couloirs, zone ouverte, couloirs… Par contre, et bien malheureusement, ces fameuses zones ouvertes où on peut sauter dans un véhicule, entre Warthogs, Banshees, Pelican bidouillé, ainsi qu’un nouveau mecha, le Mantis, sont visiblement plus restreintes. C’est bien dommage, puisque c’est là que ça ferraillait le plus…

Forerunners, je vous voyais plus… Comment dire? Imprévisibles!

Vient ensuite la découverte des nouveaux ennemis, issus de la civilisation Forerunner, qu’on nous avait promis comme étant une grande nouveauté. Force est d’admettre que les premiers contacts avec les Prométhéens, les guerriers de service, sont au moins originaux. Du moins par leur aspect, impossible à ranger du côté des robots ou des monstres de façon catégorique. Magnifiques, équipés de technologies de pointes, ils ont un petit côté Tron qui fait un peu tache dans un Halo. Peu importe, ils sont rapides, savent se replier et se donner un coup de patte quand il le faut, allant même jusqu’à faire revivre un des leurs si on leur en laisse l’occasion. De prime abord, ces nouveaux ennemis sont déroutants, puisqu’il faudra oublier les tactiques appliquées aux confrontations avec les Covenants. Par contre, il ne faudra pas très longtemps pour comprendre dans quel odre les dégommer pour aller de l’avant. D’autant que les assauts ne sont pas très variés sur la longueur, alors que ces gugus y tiennent le rôle de principaux adversaires. Le titre en devient trop facile, même en poussant la difficulté sur Légendaire, cela reste plus que faisable.

Multi, y es-tu?

Il reste encore une promesse à vérifier avec ce Halo 4 : le multi. Ou plutôt les modes multi, qui ont au moins un point commun : ils permettent tous d’accumuler des Spartan Points. Ces points permettent de débloquer des armes, des armures (issues en grande partie de Halo Reach) ainsi que quelques améliorations, comme une recharge plus leste, plus de munition ou encore un bouclier qui voit sa jauge remonter plus rapidement. Vous voyez venir la suite? Adieu l’équilibre des parties lorsque, tout frais émoulu, on débarque face à un gros malin qui est déjà au niveau 28. Et pour combler la chose, en mode Slayer, après quelques frags, rien n’a été trouvé de mieux que la possibilité d’obtenir un bon gros équipement supplémentaire, afin de dérouiller moins vite. Franchement, pour l’équilibrage, il faudra repasser. Par contre, le plaisir des combats, classiques et repris des précédents opus, auxquels viennent s’ajouter quelques nouveautés est toujours bien présent. Nous y avons apprécié le mode Regicide, sorte de match à mort, à la différence celui qui abat le roi, bien distinguable à l’écran, marque plus de points, ou encore le mode Dominon. Ce dernier, ressemble bien à un mode domination, sauf que l’on peut fortifier la zone prise et la rendre plus difficile à reprendre. Heureusement, le côté classique du multi est sauvé et les ajouts sont bien pensés. Reste l’équilibrage, qui risque de faire s’arracher les cheveux à certains…

Enfin, pour terminer le tour de ce Halo 4, il convient également de parler du mode Spartan Ops, jouable également à 4 en coop. Sous ce nom se cache en fait une sorte de nouvelle campagne, servie en saisons (la première étant gratuite), avec une diffusion hebdomadaire de cinq nouvelle missions téléchargeables pour ceux qui disposent du Xbox Live Gold. Sans oublier de nouvelles histoires, liées de près ou de loin au mode solo, le tout incluant également des cinématiques. De quoi nous faire déguster ce Halo 4 sur la durée, en espérant simplement que les épisodes à venir soient à la hauteur…

Halo? Z’êtes encore là?

Halo 4 devrait ravir sans aucun doute les fans, de par sa réalisation globale qui surclasse les précédents épisodes, du moins du point de vue purement technique. Fans qui n’auront d’ailleurs pas attendu de voir poindre le moindre test avant de passer à la caisse, puisque Halo est un de ces jeux qui se vendent « tout seuls ». Reste que si globalement la sauce prend une fois de plus, on ne peut s’empêcher de faire un peu la fine bouche après s’être vu promettre monts et merveilles. Mais il faut bien l’admettre, le travail du studio 343 Industries est largement à la hauteur de son prestigieux prédécesseur, Bungie…

Eric Rivera

+	Graphiquement superbe, scénario travaillé, Spartan Ops prometteur, modes multi solides…
–	… mais équilibrage douteux, moins de combats en zones ouvertes, ennemis finalement très prévisibles

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fQLIKiXGD2A[/youtube]

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Type:	FPS	[xrrgroup][xrr rating=4.5/5 label= »Graphismes: »][xrr rating=4/5 label= »Bande Son: »][xrr rating=4/5 label= »Jouabilité: »][xrr rating=3/5 label= »Difficulté: »][/xrrgroup]
Editeur:	Microsoft
Age/PEGI:	16+
Sortie:	Disponible
Multi-joueurs:	16 online / 4 coop
Plate-forme:	X360
Testé sur:	X360

 

[tab:Concours]CE CONCOURS EST TERMINE.

Comme nous sommes bon joueurs, nous vous permettons de gagner un des 3 exemplaires de Halo 4 que nous vous réservons. Il suffit aux participants, exclusivement résidents sur territoire helvétique, de déposer un commentaire ci-après pour prendre part au tirage au sort qui aura lieu le 13 novembre 2012. Les gagnants seront avertis par mail. Bonne chance à tous!

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