Certains titres sont de véritables ovnis. Il y de cela quelques années, Tetsuya Mizuguchi, entre deux Sega Rally, débarquait avec son maintenant légendaire Rez, un jeu mêlant tir et musique dans un univers particulier. Child of Eden se présente comme son successeur, avec une gestion du Kinect quasi parfaite…
[tab:Review] L’exploration d’Eden
En guise de trame, Child of Eden nous plonge dans un réseau universel, Eden, en proie à un méchant virus qui pourrait faire disparaître toute trace de Lumi, le premier être humain né dans l’espace. Grâce à vos dons pour le débuggage, vous voilà chargé de faire renaître l’espoir en plongeant dans les arcanes d’Eden, dans des niveaux aux noms évocateurs – Matrice, Evolution, Passion – offrant un panorama de l’histoire humaine. Plongé dans l’obscurité, avec un tempo qui va crescendo et des effets sonores qui se déclenchent à chaque ennemi détruit, l’expérience tient du Nirvana sensoriel, sorte de trip sous LSD numérique et véritable héritier spirituel de Rez. On y retrouve la patte de Mizuguchi, mais la comparaison avez Rez serait réductrice, tant l’univers distillé par le titre est beau et riche en sensations. D’autant que même si le jeu se pratique parfaitement à la manette, il est doté d’une intégration avec Kinect vraiment réussie, très instinctive, parvenant à plonger le joueur dans un univers générant des émotions inédites dans le genre. La main droite sert à verrouiller jusqu’à huit cibles, qui exploseront d’un mouvement de bras vers l’avant, irradiés sous un tir concentré assez puissant. La main gauche déclenche le tir secondaire, capable d’annihiler tout ce qui est violet à l’écran, projectiles comme ennemis. Il en résulte un savant mélange, dans lequel on fait corps avec la musique et le visuel, dans une sensation d’évasion où l’on se sent quasiment investi d’une mission céleste…En guise de trame, Child of Eden nous plonge dans un réseau universel, Eden, en proie à un méchant virus qui pourrait faire disparaître toute trace de Lumi, le premier être humain né dans l’espace.En guise de trame, Child of Eden nous plonge dans un réseau universel, Eden, en proie à un méchant virus qui pourrait faire disparaître toute trace de Lumi, le premier être humain né dans l’espace.
Very good trip!
Child of Eden vaut vraiment la peine de s’y attarder, tant pour tous ces moments poétiquesque ces sensations d’envol et de détachement qui vont droit au cœur dans ce rail shooter de grande qualité et première intégration réussie de Kinect dans un véritable jeu gamer. Seul réel bémol, sa durée de vie bien trop courte, de seulement 3 heures… Mais dans ce genre d’expériences, autant apprécier le jeu à petites doses pour vraiment en ressentir les effets…
+ | Une superbe exploration sensorielle, Kinect parfaitement intégré, le challenge. |
– | Trop court! |
Eric Rivera
[tab:Fiche]Type: | Inclassable | [xrrgroup][xrr rating=4.5/5 label= »Graphismes: »][xrr rating=4.5/5 label= »Bande Son: »] [xrr rating=4/5 label= »Jouabilité: »] [xrr rating=3.5/5 label= »Difficulté: »] [/xrrgroup] |
Editeur: | Ubisoft | |
Age/PEGI: | 7+ | |
Sortie: | Disponible | |
Multijoueurs: | – | |
Plates-formes: | X360, PS3 | |
Testé sur: | X360 |