Pour la célébration du centenaire de la naissance d’Andrea Camilleri, paraît « Riccardino » la toute dernière enquête du commissaire Montalbano .
Alors que le commissaire sicilien est en proie à une insomnie, voici que son téléphone sonne au petit matin. Un dénommé Riccardino lui rappelle d’une voix allègre qu’il est attendu devant le bar Aurora. Il s’agit d’une erreur car Montalbano ne connait personne de ce nom. Ce qui ne l’empêche pas de déclarer accepter le rendez-vous. Moins d’une heure plus tard, Riccardino est abattu de deux balles dans la tête. Les témoins de l’exécution de cet employé à la Banque régionale sont trois amis proches du défunt. Trop proches peut-être. L’affaire semble évidente. Mais les apparences sont trompeuses…

Cet ultime opus réserve une surprise de taille : on assiste à une mise en abîme spectaculaire où Andrea Camilleri apostrophe son personnage pour discuter de l’intrigue. Un duel qui interroge la fin possible du duo composé de l’Auteur et de sa créature, chacun ayant du mal à supporter l’autre.
Ecrit en 2005, puis révisé en 2016, ce roman crépusculaire ne devait sortir qu’une fois la série des Montalbano conclue. Avec la publication de « Riccardino », le rideau est tiré et une page de la littérature italienne se referme!