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Avis – Demon Slayer – The Hinokami Chronicles

Véritable succès planétaire depuis c’est 2 dernières années, Kimetsu no yaiba écrit par  Koyoharu Gotōge et adapté en anime par Unfortable explose tout les chiffres, sans compter  son passage sur grand écran avec le film “ Le train de l’infini “ qui fait suite à la première saison faisant encore partie des plus gros démarrage dans certaines régions. Il était donc plus que logique de voir débarquer sur consoles et PC, les premières adaptations en jeux vidéo de ce Shonen. Le studio tout désigné pour relever ce défis est bien entendu CyberConnect2, à qui on doit les adaptations du célèbre ninja blond avec les excellents Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm. Epaulé du studio Aniplex et édité par SEGA, ils tentent avec ce Hinokami Chronicles de transposer le plus fidèlement possible la première saison mais également le film sorti en salle sur nos machines. Pari tenu ou simple coup marketing pour surfer sur la hype en attendant sagement la suite des aventures de Tanjiro?

8e mouvement : impact de la cascade

CyberConnect2 au commande, cette adaptation de Demon Slayer ressemble énormément aux divers Ultimate Ninja Storm, que ce soit dans sa construction, sa patte graphique, ses phases de gameplay et ses mécaniques, une fois en jeu la prise en main est directe pour ceux qui ont l’habitude. Par moment on a même le sentiment de jouer à Naruto avec juste un Skin de Kamado Tanjirô tant les deux productions sont assez proches. Mais est-ce vraiment un reproche ou un gage de qualité et surtout de savoir vers quel type de production on se tourne. Donc pas de comparaison possible avec le dernier Dragon Ball Figther Z.

Pour son mode histoire, The Hinokami Chronicles retrace toute la première saison mais également le chapitre sur le train de l’infini ( le film sorti en salle) sous 8 chapitres assez fidèle à l’amine. Assez fidèle oui car, est-ce par choix, ou par pure obligation mais cela reste une adaptation en jeux vidéo, et même s’il reprend point par point les passages clé de l’amine avec énormément de cinématique, certains moments manquent à l’appel. Ce qui peut décevoir, mais comme tout bon fan qui se respecte, vous connaissez déjà tout ce qui passe dans le manga. Ceci dit, le mode histoire se présente sous forme d’aventure dans lequel il faut avancer sur différentes cartes reprenant les lieux vu dans l’anime. Plus fermé que ceux de Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm, le but est de vagabonder et de récupérer divers fragments de souvenir qui offre la possibilité de revivre certains passage encore une fois de l’amine mais également de récupérer des mission de récompenses, sortes de point d’exclamation bleu, pour cette fois débloquer divers objets plus cosmétiques, tels que des photos de profils, musiques, ou encore des tenues pour les principaux personnages. Pas de quêtes ni d’activités annexes pour cette aventure. et vu qu’il ne retranscrit que la première saison, autant dire que le mode histoire peut être vite expédié. Seuls les collectibles, les rangs S, également présents pour les affrontements, demanderont d’y revenir. C’est dommage, car en faisant le parallèle avec les dernières productions de CyberConnect2 on aurait pu s’attendre à du contenu annexe, des mini-jeux, même si dans l’absolu, ils auraient pu prendre une forme contradictoire avec les évènements de l’amine. Juste histoire de gonfler la durée de vie et donner un peu plus d’intérêt à l’ensemble. 

Même constat pour les affrontements de boss, bien qu’il soit tous présents, ça manque cruellement de punch, de spectaculaire et se résume pour la plupart à de simple affrontement en VS, dont certains garde les fameuse et précieuses cut-scène explosive et particulièrement réussies en terme d’effet pyrotechnique avec ses phases de QTE pour donner un sentiment de puissance mais aussi pour rester proche du déroulement dans l’anime. De quoi une nouvelle fois en prendre plein les mirettes.

Ceci dit, Demon Slayer The Hinokami Chronicles, reprend et retranscris parfaitement l’amine en termes d’émotion. La tête brûlé d’Inosuke, le peureux Zen’itsu, l’inébranlable Giyû sont bien retranscrits en jeu, de quoi réjouir les fans.

Nezuko – CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANN !

Pour ce qui est du gameplay et de la prise en main, on se retrouve une nouvelle fois en terrain connu, avec quasiment les mêmes mécaniques que dans les Ultimate Ninja Storm. Les affrontements se font sur des arènes assez grandes avec les déplacements en 3D totalement libres. On dispose toujours d’une touche pour enchaîner les attaques rapides, une autre pour effectuer des sauts, une pour les poursuite et l’esquive, les techniques, la garde, l’éveil, le pouvoir ultime et comme toujours le soutien. Il faudra peu de temps pour prendre en main le titre, car assez simple, mais bien plus pour le maîtriser et s’offrir de véritable combat entre amis ou en ligne. Notez qu’ici, il n’existe plus les objets à utiliser en combat. Lors de nos affrontements il faudra toujours garder un œil sur sa barre de technique et de soutien pour enchaîner ou se sortir de certaines situations périlleuses, puisque contrairement à Naruto, la barre de technique remonte toute seule, ou si vous ne bougez pas votre personnage pendant un laps de temps. ce qui rend un peu plus technique les affrontements. Pour ma part, j’ai trouvé, même étant très similaire, plus agréable ce gameplay, un peu plus technique, le rapprochant un peu plus des jeux de combats plus traditionnel, sans pour autant en faire une référence.

Côté rooster, le casting reste solide, avec 11 personnages uniques basés sur les différentes rencontres de l’anime avec en plus les variantes de nos héros pour l’épisode spéciale sur l’académie Kimestsu portant l’ensemble à 17 + une version de Tanjirô que je vous laisse le plaisir de découvrir. 18 personnages, mais aucuns démons. Alors oui au regard de l’avancement du manga il était logique de ne pas retrouver par exemple les 9 piliers ou autres personnages dans le futur, mais l’absence des démons combattus durant la saison 1, ne serait-ce que les principaux manque cruellement, bien qu’encore une fois le casting de base reste solide. L’éditeur ayant déjà communiqué sur ce sujet, lors de la rédaction de notre test, de nouveaux personnages et principalement des démons feront leurs apparitions prochainement sous forme de DLC gratuit. Reste maintenant plus qu’à patienter.

Pour Le reste, et c’est ce qui risque de faire cruellement défaut à ce Hinokami Chronicles, est le manque de contenus, et de rejouabilité à part le joueur contre joueur disponible en local comme en ligne. Comme noté plus haut, il est certe vrai que le titre se repose logiquement que sur la première saison de l’anime, mais les développeurs auraient pu offrir plus de contenus, comme par exemple un vrai mode aventure avec des quêtes annexes, des mini-jeu, plus de combat, un chapitre ou des récits en plus même sans relations directe avec le manga. Seul un combat spécial fait son apparition à la fin d’un chapitre, histoire d’aller chercher le rang S. c’est trop peu. Pour ce qui est de la partie VS, le manque d’un mode tournoi, ou survie manque également à l’appel. Bref quelques petits détails certes minimes mais dans les faits, mais des ajouts plus que bienvenus pour les joueurs.

En résumé, et dans sa globalité, Demon Slayer The Hinakami Chronicles, m’a beaucoup et agréablement conquis. Le titre est joli, bien que sur PlayStation 5 on aurait aimé un meilleur traitement, fidèle à l’amine et la patte CyberConnect2 fait une nouvelle fois mouches. Mais malheureusement se basant uniquement sur la première saison de Kimetsu no yaiba et de son adaptation en anime, il ne fallait pas s’attendre à un contenu conséquent, bien que cela n’excuse pas l’absence de certains modes de jeu simples mais efficaces. Espérons quelques ajouts pour faire vivre le titre et pour finir la suite de la prochaine saison.

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