Après s’être illustré ces dernières années dans le monde du jeu vidéo horrifique, Supermassive Games vient cloturer la première saison de la série The Dark Picture Anthology avec cette épisode. Supervisé par Bandai-Namco, The Devil In Me, clôture cette quadrilogie en revenant aux sources et propose de découvrir le premier tueur en série de l’histoire des Etats-Unis, à savoir H.H Holmes, au travers d’un groupe d’individu qui souhaite créer un documentaire autour de ce sinistre personnage. Le cadre parfait pour se plonger une nouvelle fois dans cette expérience, qualifiée par le grand public, de film interactif.
Alors que leur production bat de l’aile, l’équipe qui se passionne pour la vie de H.H Holmes le premier tueur en série américain, reçoit l’invitation d’un certain Du Met, un richissime protagoniste qui à recréé célèbre hôtel de l’exposition Universelle sur son île et amassé une collections d’objets ayant appartenu à H.H Holmes en personnes, de quoi susciter de l’excitation et permettre à notre petite équipe de poursuivre leur documentaire et ainsi relancer l’audimate. Mais comme à chaque fois, nous sommes maintenant rodés, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, et le groupe de reporteur va se retrouver piégé sur une petite île au milieu d’un lac, en quête d’un moyen d’échapper au diable.
Pour les habitués de la série, Devil in Me ne change pas sa formule et garde la même structure connue des anciens épisodes de l’Anthology. On suit l’évolution du groupe face à leur destin en y prenant part au travers des choix disponibles et autres décisions prises lors des dialogues et intéractions, tout en développant de ce fait, les relations entre chaque individu. Une fois n’est pas coutume, chacunes de nos décisions ont un impact direct sur l’évolution et le déroulement de l’histoire.
Si dans le fond, la formule n’évolue pas mais préfère se contenter et s’appuyer sur ses solides bases, le studio ajoute de nouvelles petites mécaniques qui renforcent simplement l’immersion, comme le fait que chaque protagoniste possède son propre inventaire et peuvent utiliser divers objets dans l’aventure. Par exemple, Mark peut à tout moment prendre des photos grâce à son appareil et atteindre certains objets en hauteur avec son stabilisateur sur pied. Autre exemple, Chris peut déverrouiller certains tiroirs et casiers avec une simple carte etc … rien de révolutionnaire mais qui rend chaque personnage unique et la progression moins linéaire.
Une autre nouveauté portée au gameplay est la panoplie de mouvement qui s’étoffe avec la possibilité dorénavant de courir, grimper, sauter, ce qui à permis aux développeurs d’intégrer et d’aborder d’autres approches dans l’exploration. Encore une fois rien d’extraordinaire mais qui fait doucement évoluer la licence dans le bon sens.
A côté de ça, l’ensemble du titre gagne en fluidité, et la sensation de diriger des automates disparaît petit à petit bien que certains démons inhérents au titres persistent. Les transitions de scènes se font toujours autant ressentir, au point que certaines peuvent être limite incompréhensibles sur le moment, les expressions faciales inexistantes ainsi que les regards dans le vide. Bref quelques accros inhérents au genre qui ne gâchent pas vraiment l’expérience mais qu’on espère voir disparaître un jour.
Le choix de traiter l’histoire du célèbre tueur en série permet à ce quatrième épisode de l’Antology de revenir aux sources et de proposer une histoire horrifique bien construite, une ambiance prenante et très intéressante à suivre. On s’immerge rapidement, le tout, accentué par une écriture intéressante bien que le rythme soit particulièrement lent et que parfois on déambule bien trop souvent dans les longs couloirs de cet hôte et qu’au final avec du recul, il manque ce petit quelque chose pour nous lié totalement avec ce récit. On note également quelques bugs comme le passage en fonction des situations des voies en version originale pour revenir en version française sur la phrase suivante. Erreur de script ou de traduction, mais ce problème est très récurrent sur l’ensemble de l’expérience.
Testé sur le téléviseur C835 TCL 4K Mini LED 65 pouces