Google investit massivement dans des outils de génération automatique de contenus pour les éditeurs de presse, démontrant son intérêt soutenu pour le journalisme.
Adweek rapporte que Google a récemment offert l’accès en bêta à une plateforme d’IA générative à des éditeurs indépendants, permettant la création automatique de contenu. En échange, ces éditeurs devront fournir des analyses sur ces outils, visant à améliorer l’efficacité de la création de contenu agrégé en indexant et résumant des rapports existants. Cela s’inscrit dans le cadre de la Google News Initiative (GNI) et suscite des interrogations sur les implications éthiques et pratiques.
L’accord stipule que les éditeurs participants doivent produire un volume précis de contenu sur un an, avec une rémunération mensuelle par Google atteignant les cinq chiffres, bien que les chiffres précis ne soient pas divulgués. Un point crucial est que les éditeurs ne sont pas tenus de prouver que les textes sont générés par l’IA, soulignant le gain de temps et d’argent pour eux et Google, mais soulevant des préoccupations pour les lecteurs quant à la crédibilité du contenu.
Un représentant de Google assure que ces outils ne peuvent pas remplacer le rôle essentiel des journalistes dans le reportage, la création et la vérification des articles. Cependant, les craintes persistent quant à l’impact potentiel de l’automatisation sur les emplois journalistiques et sur la qualité du contenu généré. Comparaisons sont faites avec le projet de Facebook en 2016, où la société avait financé des rédactions pour utiliser des outils propriétaires, mais a finalement abandonné cette approche après un échec relatif avec sa plateforme Facebook Live, laissant de nombreux journalistes sans emploi.
Ainsi, la motivation réelle derrière l’accord de Google reste quelque peu floue, suscitant des préoccupations quant à la stabilité et à la réussite à long terme des contenus générés automatiquement.