Un ramoneur, heureux père de famille, en couple avec son épouse depuis des années, a une aventure inattendue avec un client. Il ne la considère ni comme l’expression d’une homosexualité latente, ni comme une infidélité, juste comme une expérience enrichissante. Il s’en ouvre à son épouse, qui le prend mal, puis à son patron, marié comme lui, qui lui avoue faire toutes les nuits des rêves récurrents dans lesquels il est une femme, objet du désir de David Bowie.
Composée de Désir/Rêves et Amour, La trilogie d’Oslo est quasi exclusivement composée de dialogues. L’opus intitulé Désir interroge sur le désir sexuel, la fidélité, les fantasmes, l’identité sexuelle ou encore l’orientation sexuelle. Les (très) longues scènes dialoguées permettent d’avoir une confrontation des points de vue notamment au sein du couple. De par ses dialogues brillants et la qualité de l’interprétation, Désir qui ouvre cette semaine les feux de cette trilogie intimiste mérite le détour. Rêves et Amour sortiront ces deux prochaines semaines.




La trilogie d’Oslo : Désir
Un film de Dag Johan Haugerud
Avec Thorbjørn Harr, Jan Gunnar Røise, Siri Forberg
Durée : 118 minutes
Age légal : 12 ans
Age suggéré : 16 ans
Date de sortie : mercredi 30 juillet 2025