Après un reboot risqué mais réussi de God of War il y a quatre ans, voici que la suite, God of War Ragnarök débarque. Avis à tous les fans de Kratos, c’est un incontournable magnifique que nous livre Santa Monica Studio.
Ça va hachement bien !
Cela fait maintenant quelques années depuis que Kratos et son rejeton Atreus ont mené leur première quête dans les pays nordiques. L’hiver qui précède la fin du monde, le Fimbulvetr, recouvre de son blanc manteau les terres des neuf royaumes. Père et fils, pendant ce temps-là, continuent à s’entraîner avant le Ragnarök, la fin du monde. Voilà qui nous place face à une nouvelle quête, avec un Atreus un peu plus mature et un paternel qui se veut un peu plus calmé dans son discours. Atreus, cependant, doit faire avec sa double identité, révélée par les fresques prophétiques du premier opus, mais Kratos veille au grain et le couve encore. Une ambiance familiale qui se retrouve donc dans ce volet, apportant au passage une narration plus dense qui s’avère appréciable.
God of War Ragnarök est truffé de secrets et d’anecdotes, accompagnant des moments émouvants, sans oublier des passages que l’on peut sans autre qualifier d’épiques. Car oui, Santa Monica Studio a mis tout son savoir-faire dans ce nouveau GoW, tant dans des graphismes léchés agrémentés de superbes animations, le tout saupoudré d’une musique vient enrober le tout de la plus belle des manières. Les divinités rencontrées sont toutes dotées d’une personnalité unique, les dialogues sont soignés et cohérents. Et même si on se penche sur les quêtes annexes, qui sont souvent un cache-misère, on y découvre d’excellents moments à passer.
Côté jouabilité, les combats sont globalement de la même veine que dans le précédent épisode, et sur ces acquis viennent se greffer quelques ajouts bien sentis, comme les améliorations de la hache Leviathan et des Lames du Chaos. On pourra les imprégner de glace ou de feu pour causer plus de dégâts. Des pouvoirs de bouclier inédits sont aussi de la partie, permettant d’exécuter une parade ou d’accumuler l’énergie des coups reçus pour libérer une onde de choc sur le sol. Les adversaires, nombreux et variés, viennent parfaire un bestiaire de haut vol renfermant des dizaines d’ennemis tous prêts à en découdre. Des boss sont bien évidemment présents et la mise en scène des combats face à ceux-ci est dantesque. L’aspect RPG, qui pouvait déplaire à certains joueurs, a été un peu peaufiné. Les améliorations de armes et autres aspects peuvent maintenant se faire de manière automatique, ce qui est un plus.
On explore…
Outre les combats, on apprécie aussi un God of War par son aspect exploration et résolution de petits puzzles. L’aventure se veut très bavarde, surtout pour la tête de Mimir qui nous accompagne, alors qu’elle s’étend sur 9 royaumes de la mythologie nordique contre six dans le précédent titre. Certaines zones visitées sont plus habitées, on pourra y découvrir les nains dans le royaume de Svartalfheim et d’autres lieux encore jamais visités. Les décors, souvent enneigés, se parent également de verdure à certains endroits et le travail de Santa Monica Studio est vraiment un régal visuellement sur PS5 en mode Résolution (le titre propose un mode dédié à la vitesse d’affichage également, pour ceux qui préfèrent la fluidité).
Bref, sans vouloir rien spoiler à l’histoire, ce God of War Ragnarök est une véritable pépite sur PlayStation. Les fans de Kratos de la première heure ne s’y tromperont pas, avec un titre qui leur apportera plus de 30 heures de jeu pour la quête principale et une bonne dizaine de plus s’y on s’attarde sur la partie secondaire de l’aventure. Un must have !
Testé sur le téléviseur C835 TCL 4K Mini LED 65 pouces