Binary Domain, un titre de Sega, que l’on doit au créateur de la série Yakuza, compile une sorte de mélange alambiqué entre Terminator, Vanquish et Mass Effect dans un TPS qui tente de se démarquer…
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Difficile de dire si la sortie de Binary Domain est volontairement échafaudée à une petite encablure de celle de Mass Effect. Mais le titre a sans doute une carte à jouer dans l’univers hypercompétitif et exigeant des TPS.
Un scénar à pétoires, avec rebondissements
Tokyo 2080. La capitale nipponne est affectée par un brusque changement climatique, doublé de l’apparition d’êtres robotisés, les « simulacres ». Ceux-ci commencent à semer le trouble un peu partout, après avoir pris place furtivement dans la population. Pour régler ce petit souci, le gouvernement japonais demande l’aide des Nations unies, qui dépêchent alors sur place une escouade composée de plusieurs soldats internationaux, dont le héros du jeu, l’Américain Dan Marshall, afin d’enquêter sur les agissements d’une multinationale japonaise spécialisée dans la robotique…
Le décor étant posé, le titre propose un avancements dans un TPS futuriste par triplettes, le joueur incarnant Dan Marshall se devant d’opérer une sélection de 2 partenaires sur un panel varié, allant de l’armoire à glace qui fracasse tout sur son passage à des partenaires aux compétences plus équilibrées, tous gérés par l’IA, au début de chacun des 6 chapitres constituant le titre. Face à ce team, les adversaires seront tous robotisés, déboulant au gré d’une IA pas forcément folichonne. Heureusement que ces adversaires sont variés, puisqu’on a pu en dénombrer 32 sortes, allant du soldat lourd au Golem infiltrateur, en passant par le sniper Faucheur DeadEye ou encore des boss surarmés pas si faciles que cela à dégommer. Classiques, les mises à couvert sont bien présentes, tandis qu’une jauge de confiance entre membres de l’équipe permet de déclencher des suites d’événements relativement à des dialogues, très crus, et aux choix opérés à certains moments. On pourra également donner des ordres basiques à son équipe, comme se regrouper, battre en retraite ou aller de l’avant. Quand à l’arsenal, une bonne trentaine de pétoires sont disponibles en cours de jeu.
Un TPS « inspiré »
Reprenant les codes classiques des TPS actuels, avec une plastique passe-partout, mais un scénario à rebondissements, Binary Domain se veut un titre sympathique pour les adeptes du genre, avec ses 10 heures de campagne solo. Il faut encore y adjoindre un multi jouable jusqu’à 10 doté d’une dizaine de modes, plus ou moins classiques, et nous voilà partis pour dessouder du robot à tout-va!
E.R.
+ | Le scénario qui tient la route, la jauge de confiance, les partenaires. |
– | L’IA pas vraiment au top, des décors génériques. |
Type: | Action | [xrrgroup][xrr rating=3.5/5 label= »Graphismes: »][xrr rating=3.5/5 label= »Bande Son: »][xrr rating=4/5 label= »Gameplay: »][xrr rating=3/5 label= »Difficulté: »][xrr rating=3/5 label= »Durée de vie: »][/xrrgroup] |
Editeur: | Sega | |
Age/PEGI: | 18+ | |
Sortie: | 24.02.2012 | |
Multijoueurs: | oui | |
Plates-formes: | PS3, X360 | |
Testé sur: | PS3 |
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