Dans « Passé simple », Pablo Mira décortique les années 90.

Le public est venu nombreux jeudi dernier pour assister au nouveau one-man-show de Pablo Mira. Dans son deuxième seul en scène intitulé« Passé simple », l’humoriste et chroniqueur âgé de 39 ans, nous fait voyager dans les années 90 ,celles de sa jeunesse. Un spectacle qui prend la forme d’un inventaire à la Prévert et où l’humour, bien présent, est toutefois mâtiné de nostalgie.

Il y est question de télévision (à l’époque il n’y avait que six chaînes) et des séries cultes de l’époque : « Beverly Hills » avec la belle Kelly Preston qui ne laissait pas indifférent le stand upper, « Dawson » ou encore « Hélène et les garçons » et son immuable générique de fin. On y apprend que Pablo Mira étant fan du Club Dorothée et de dessins animés. Pablo Mira était aussi un grand amateur de jeux video. L’occasion de comparer anciennes et nouvelles technologies en matière de télévision, consoles ou ordinateurs. Car les années 90, ce sont les débuts d’internet avec le son aigu de la connexion, les lenteurs des téléchargements et le risque d’attraper un virus en faisant des téléchargements illégaux. L’humoriste nous rafraîchit la mémoire côté musique avec Madonna, Nirvana, le raï, les spice girls, Michael Jackson ou encore le rap celtique sans oublier les boys band. Il aime se rappeler les bonbons chimiques dont il se régalait et qui lui ont provoqué une dépendance au sucre. Photos projetées sur fond d’écran, on redécouvre toute une panoplie de douceurs comme les couilles de mammouth, les têtes brûlées, le collier de bonbons ou encore le bâton de réglisse et le lait concentré sucré. Le public partage son enthousiasme, se rappelant à son tour des saveurs aimées passées. Le co-fondateur du journal satirique Le Gorafi lâche aussi des confidences sur sa scolarité, sa famille ou encore les râteaux qu’il s’est pris avec les filles à l’époque. Il fait aussi passer un oral au public sur l’acronyme LGPTiq+ en leur demandant la signification des lettres.

Le temps d’une soirée, on a aimé redécouvrir les plaisirs simples d’un passé pas si lointain. On a découvert un Pablo Mira attachant. Et si la nostalgie était au rendez-vous, les sorties vachardes n’ont toutefois pas fait défaut tout au long de cet excellent one-man-show où les rires n’ont cessé de fuser.

A propos Alexia Cerutti

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