Encore un réseau social? Râlez pas de suite, celui-là est plutôt du genre : « Je ne sais pas où aller ce soir, mais ce machin sur mon smartphone va me faire voir où c’est que ça bouge dans le coin ». Oui, du vrai web 2.0 pour aller à un concert sauvage, se faire un apéro ou visiter une expo inconnue. Sceptiques? Bon sang, pour une fois que la techno pourrait nous faire mal au foie, comme dans le bon vieux temps, et tellement du bien au crâne et ailleurs…
Mais où c’est que ça bouge?
Echoer est à placer dans les réseaux sociaux qui le sont vraiment. Oui, vraiment. Pas de l’ordre de l’ajout du 1015ème ami Facebook, ou du nième suiveur sur Twitter, même si tous me diront qu’un faible pourcentage de leurs « amis » sont tout de même enclins à se tapper une mousse avec eux au coin du bar.
Le bouzin porte bien son nom. Echoer. Keskesè? L’heure de retrouver son prof de latin, ou d’espagnol, qui nous avait promis la ciguë ou l’ultime chorizo? Ben justement. Imaginez que le bougre se fasse une soirée Goa, en pleine forêt, avec ses amis, et que, pris d’une bouffée un poil délirante, se targue de commenter la soirée, relativement à son endroit… Et si, par hasard, d’autres personnes, leur latin défaillant, ajoutaient des commentaires et avis, et que vous constatiez que la Goa sauvage vire au gros délire forestier, à la façon d’un gros champignon qui gonfle sur l’écran de votre smartphone, vous tripatouillant les tripes (sic), jusqu’à ce qu’il vous faille absolument trouver un moyen de locomotion, cet après-midi d’automne? Ah mais, vous connaissez déjà les sms, twitter, facebook & Co. Oui, mais…
En fait, Echoer, que votre prof si impec la semaine, connaissait déjà, dispose d’une structure très organisée. Mais pas pour corriger les copies, non, pour faire la fiesta… Le bougre avait déjà partagé une pensée, comme le permet l’application, quant à une énorme envie de faire la bringue, intitulé « pensée » dans l’app, qui permet d’en partager comme son nom l’indique, relativement à une zone. Puis, un de ses amis, utilisant l’app, à signalé une découverte, autre option de l’app, pour dire à la communauté qu’un spot ou autre activité avait l’air bien sympa pour se lâcher. Il ne restait plus alors qu’à planifier un événement sur le calendrier, troisième option de l’app, pour organiser LA soirée Goa sauvage…
Ne vous sentez pas exclus, puisque l’atout majeur de l’app est de pouvoir visualiser cette « Goa », et de voir le nombre de gens qui y ajoutent leur commentaires sous la forme d’une bulle qui gonfle, gonfle, autant pendant qu’avant l’événement. Car la force d’Echoer est de présenter la chose de façon visuelle, pour ne pas manquer le plus « gros » event dans la région.
En fait, les concepteurs de l’application sont carrément persuadés que leur bébé pourrait remplacer les guides de voyages, de par une interactivité de tous les moments. Si le plan délire n’était qu’un cas d’école (buissonnière) dans notre exemple, on peut facilement déjà y trouver des partages simples, comme ceux d’une clé Wifi pour un bistro, le manque de toilettes lors d’un festival de l’été, ou le coin à visiter absolument. A chacun d’en faire ce qu’il veut, finalement…
En fait, Echoer ressemble à un énorme bac à sable, qui permettra à chacun de donner de l’ampleur à ses découvertes, idées et coups de coeurs, sans oublier la possibilité d’organiser directement des événements par son biais. Et mieux encore, ceux qui arriveraient en cours de route pourront même découvrir la taille de la « bulle » Echoer de l’événement de façon visuelle directement sur la carte incluse dans l’App. Et ne me dites pas que cela vous coupera des réseaux sociaux habituels, puisque G+, Twitter ou Facebook permettent de diffuser encore plus largement la chose directement en son sein.
Pour être un brin sérieux, l’application se base sur FourSquare relativement à la position, et offre une sorte de mélange entre un Twitter évolué et un Facebook basé sur le réel vécu par rapport à un lieu, ou une planification (et c’est le meilleur de l’histoire) relative au lieu dit.
Mais je vous connais, il vous faut le tester, bande de St Thomas…
Alors pour la version iPhone, c’est ici (et gratos, faut pas pousser non plus…)
Et pour la version Android, aha… il faudra attendre un poil, soit jusqu’au lundi 20 août sur le Play Store de Google. Par contre, on nous souffle dans l’oreillette que la version Android serait un poil mieux…
Bon, si après ça vous n’arrivez pas à faire la fête, nous, on ne sait plus trop…
E.R.