Un vent de paranoïa souffle du côté du congrès américain, qui vient de mettre hors jeu Huawei et ZTE sur le territoire US. Protectionnisme déplacé ou craintes fondées, difficile d’être catégorique…
Ze Te veux pas. Ah vouaiii, toi non plus…
Reuters a publié il y peu les conclusions d’un rapport du congrès américain relativement à Huawei et ZTE, les deux colosses chinois du marché des télécommunications. Pour rappel, Huawei est numéro 2 des équipementier, juste derrière Ericsson, tandis que ZTE se place numéro 5 mondial dans le domaine. Au niveau de la téléphonie, ZTE occupe la quatrième place et Huawei la sixième. Toujours selon Reuters, suite à une investigation de 11 mois, ces deux companies, de par l’implication de l’état chinois dans leur mode de fonctionnement, ne peuvent être considérées comme sûres. Difficile cependant d’être catégorique quant aux allégations de l’Oncle Sam, qui semblent découler d’un protectionnisme frisant la paranoïa, même s’il reste vrai que le fondateur de Huawei, Ren Zhengfei, était un membre influant de l’armée chinoise. Mais cela remonte à 25 ans.
Reste que le marché US pour ces deux marques, réalisant l’essentiel de leurs ventes dans leur pays d’origine, du moins au niveau de la téléphonie mobile, est quasiment anecdotique. Cependant, ce genre de manoeuvre ne va pas les aider à accéder aux faveurs du grand public.
Et ce n’est pas leur markting et communication, balbutiant pour Huawei et inexistant pour ZTE, qui pourra leur donner des ailes en Suisse. Dommage, puisque le Ascend P1 que nous avions testé s’avérait prometteur pour Huawei…
Eric Rivera
Et leurs smartphones, les ricains, ils les font assembler où? Au Texas?
Ben justement. Quand « l’élève » arrive au stade du maestro, qu’il monte son business tout seul et qu’il tend à prendre sa place, c’est intéressant d’avoir 3 politicards bien placés, si possible subventionnés par l’industrie locale pour réaliser ce genre de rapport. Après, c’est comme toutes les boites qui ont délocalisé, faut pas s’étonner qu’en mettant en mains chinoises tout leur savoir-faire, ils se mettent à faire idem. Ca coule même de source…