Avec son nouveau roman « La très catastrophique visite du zoo », Joël Dicker surprend son public. Mais l’enchante toujours autant. Alors qu’il s’est imposé depuis 2012 comme un auteur de polars addictifs destinés à un lectorat adulte, l’écrivain suisse se lance dans un roman destiné aux petits comme aux grands. Prenant la forme d’une enquête, l’histoire est narrée à hauteur d’enfant par Joséphine. Cette dernière raconte à ses parents l’incroyable enchaînement d’événements qui ont abouti à -comme l’indique le titre – « la très catastrophique visite du zoo ».

Avec ses cinq copains de l’école spéciale, elle va tenter de découvrir qui a bouché les éviers des toilettes avec de la pâte à modeler et laissé les robinets ouverts tout le week-end, provoquant ainsi l’inondation de l’école. Dans sa bande d’amis, il y a Artie, hypochondriaque, Thomas le karatéka, Yoshi qui ne parle jamais, Giovanni qui porte toujours une chemise parce que ses parents sont riches et Otto dont les parents sont divorcés. Leur école étant devenue impraticable, les voilà accueillis dans l’école normale où ils vont être la cible de moqueries. Au-delà de l’enquête rocambolesque, Dicker aborde des sujets d’actualité comme la démocratie, la diversité, l’éducation inclusive, les rapports parents-enseignants. Très feel good, l’ouvrage offre plusieurs niveaux de lecture, permettant à chacun quel que soit son âge, d’y trouver son compte. C’est drôle, tendre, touchant, addictif et terriblement divertissant. Assurément Dicker a parfaitement réussi le pari de « donner envie de lire et de faire lire, sans distinction ».