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Avis – Assassin’s Creed Mirage

Avant-propos : Ce test a été réalisé sur PlayStation 5 avec un code reçu de l’éditeur. Assassin’s Creed Mirage propose comme énormément de titre un mode graphique jonglant entre Fluidité et Qualité afin de répondre aux attentes de chaque joueur. Pour ma part, j’ai choisi de faire l’ensemble du jeu en mode fluidité que je recommande grandement pour une expérience optimale à 60 images par seconde, surtout lors des phases de combats, puisque notre personnage semble plus réactif et franchement, graphiquement, Mirage reste très beau même dans ce mode. Assassin’s Creed est disponible sur PlayStation 5/4, Xbox one, Xbox Series, PC et IOS sur Iphone 15.

Officialisé, il y a maintenant un petit peu plus d’un an, juste avant l’Ubisoft Foward de 2022, Mirage a été présenté dans le cadre du prochain cycle de la franchise en attendant la présentation et la sortie prochaine des projets plus ambitieux autour de nos chers assassins. Initialement prévu comme DLC à Assassin’s Creed Valhalla, cet épisode est à la fois une mise en bouche pour nous faire patienter, mais également un pied de nez à la franchise qui depuis Origins a pris un virage à 180 degrés en quittant la formule action-aventure pour un titre action-rpg à monde ouvert. Enfin, action-rpg, parlons plus de RPG, laissant de côté tout ce qui a fait que cette franchise soit aussi populaire dans le monde, à savoir le parkour, la lame secrète, une partie du lore et l’absence presque total du combat mené hors de l’animus, un comble pour un jeu s’appelant assassin’s creed… Mais Assassin’s Creed Mirage est présenté comme un jeu d’action-aventure qui reprend enfin les bases qui ont fait la popularité de cette licence en proposant de revenir au neuvième siècle, soit en 861 après J.C et de suivre les aventures d’un personnage très particulier faisant partie de la communauté de ceux qu’on ne voit pas, présenté dans l’épisode sur les vikings, à savoir Vahalla.

Ce qui frappe en parcourant cet opus est le fait de se sentir revenir il y a plus de dix ans en arrière, à l’époque des opus fédérateurs de la franchise, mais aussi, et c’est ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde, de revivre les mêmes maladresses qui fatalement pouvaient s’excuser pour la plupart à l’époque, dû aux matériels, au moteur graphique, mais ne passe plus en 2023. Assassin’s Creed Mirage fait penser à l’épisode Unity, mais pas simplement aux niveaux des références, on dirait un copier-coller dans sa structure et de ce fait, on retrouve les mêmes prouesses, mais aussi les mêmes maladresses de gameplay, une IA aussi perdue que bugué, des bugs aussi grossiers que frustrant, obligeant de relancer la mission en cours, mais surtout une évolution de l’histoire certes beaucoup plus intéressante, mais rester dans le passé. Alors oui, c’est vrai, moi le premier, retrouver l’âme, le cœur, et tout ce qui a fait de cette licence ma référence première, et l’une de mes licences préférées avant la saga Origins, Odyssey, Valhalla, fait énormément plaisir, limite libéré de ce action-rpg ou les ennemis ne sont que des sacs à pv sans saveur, ce monde trop grand rempli génériquement d’activités plus ennuyante l’une que l’autre (merci Valhalla), mais encore une fois, ce qui était dénoncé à l’époque n’a guère évolué. Retour aux sources oui, mais mis au gout du jour, c’est mieux, notamment avec les technologies actuelles. 

Alors attention, il ne faut quand même pas bouder notre plaisir. Il faut malgré tout louer les efforts de la branche bordelaise de l’éditeur pour son travail. On a beau tirer et déverser toute notre haine sur les titres d’Ubisoft, on ne pourra jamais leur enlever le travail effectué sur l’univers dépeint dans leurs jeux. Mirage ne fait pas exception, on se retrouve ébaillis sur le travail, la réalisation, le souci de détails à chaque recoin retranscrit à l’écran sur la ville de Bagdad, notre nouvelle aire de jeux pour cet opus. Limite bluffant, on se laisse sans aucun mal immergé dans les rues. Alors oui Mirage se concentre uniquement sur Bagdad et ses alentours proches, mais honnêtement ça suffit largement, encore une fois, c’est beau, la ville grouille de vie, le level design et la modélisation est grisant, et nous laisse enfin reprendre notre activité préférée, à savoir le parkour, mais aussi le cœur de tout Assassin’s Creed l’infiltration. Un assassin fait partie de la confrérie de ceux qu’on ne voit pas, donc est censé être un maître de l’infiltration, de l’ombre, et tout a été pensé pour. Comme évoqué plus haut, on retrouve les mécaniques de l’époque et l’approche plus discrète que doit prendre les différentes missions afin d’arriver à notre cible. Bref, la retranscription de Bagdad en fait, et ce, sans difficulté la plus réussie depuis la création de la franchise. Un vrai plaisir pour les yeux comme manette en main. La modélisation et le travail fait sur Bagdad, fait donc penser à Paris dans Unity, mais avec sa petite touche nostalgique avec le fait de retrouver les bureaux de ceux qu’on ne voit pas comme dans le tout premier assassin’s creed. D’ailleurs le clin d’œil ne s’arrête pas à ce détail puisqu’on retrouve Alamut, cette région très particulière pour tous les amoureux d’assassin’s creed, car c’est cette forteresse qui donne naissance à Masyaf qu’on découvre au travers des yeux d’Altaïr. Bref, c’est une nouvelle fois cohérent avec la réalité, mais aussi avec le lore.

Assassin’s Creed Mirage n’est pas uniquement Bagdad, mais bel et bien un Assassin’s Creed comme on les aime et propose de découvrir, à la manière d’un ezio Auditore, la jeunesse et les premiers pas de Basim Ibn Is’haq. D’abord simple voleur dans les rues d’Amber en compagnie de son amie Néhal, Basim se voit tourmenté par des cauchemars qui mettent en scène un djinn qui tente à sa vie, ce qui crée chez lui une remise en question de lui-même, et lors d’une mission, notre jeune brigand va faire une expérience particulière et découvrir par la même occasion l’Ordre, organisation qui donne naissance aux templiers par la suite, et leur implication dans toute la corruption à Bagdad. C’est alors qu’il souhaite rejoindre ceux qu’on ne voit pas et se fait enrôler par Rosham. L’histoire qui dure sur la longueur à ses débuts, permet de retracer la vie de Basim de simple initié au véritable maître puissant et sûr de lui qu’on connaît dans Valhalla. L’histoire dans son ensemble est prenante avec une narration forte et offre un final particulièrement intéressant pour le développement du personnage, on aurait aimé un peu plus sur son combat avec son côté, plus obscur, mais l’ensemble fait son job, surtout lorsqu’on l’accompagne d’une réalisation aux petits oignons et surtout une bande son, qui sans exagération, fait partie des meilleurs de la licence. De ce fait, la crainte d’un jeu mis en bouche, limite un peu délaissé par Ubisoft pour les projets plus ambitieux, s’est estompée rapidement. Bien qu’il ne faille en moyenne pas plus d’une quinzaine pour boucler l’histoire en ligne droite et un peu plus de trente pour le 100%, entre collectibles et contrats ou simplement découverte de l’environnement, il y a de quoi faire même si encore une fois cela peut paraître redondant. Assassin’s Creed Mirage est bel et bien l’Assassin’s Creed que de nombreux fans attendaient depuis des années, mis à part les erreurs citées plus haut, laissant forcément sur le carreau les adeptes de la trilogie, Origins, Odyssey, et Valhalla.

Mais voilà, une fois ceci dit, Mirage reste aussi bel et bien un Assassin’s Creed aussi pour ses mauvais côtés, et pour reprendre les propos évoqués plus haut, on aurait aimé une mise à jour plus poussée du gameplay, et surtout, un travail sur l’IA des ennemis. C’est une vraie catastrophe. L’IA est perdue, mais vraiment aveugle, sourde, et par moment complètement passif, voire bugué, c’est très agaçant lors des missions, surtout que le titre a été construit pour mettre en avant le côté infiltration et d’ailleurs nous pousse à faire plus attention à notre environnement avant de se lancer. S’ajoutent les bugs habituels et on arrive à avoir des cocktails étonnant à l’écran. J’ai dû m’y remettre à deux fois afin de réaliser une approche qui me permettait de m’approcher de ma cible sans me faire repérer, un réel calvaire. Mais à son habitude, le studio corrigera la majorité des bugs au fils de mise à jour.

Au final, Assassin’s Creed Mirage, est bien le retour aux sources qu’une grande partie des fans attendaient depuis des années et honnêtement cela fait du bien, enfin ! Mais retour aux sources ne veut pas dire qu’on oublie de faire évoluer une formule qui commence sérieusement à dater. À croire que ce Mirage n’est rien d’autre qu’un os à ronger en attendant le projet RED pour lequel on annonce un renouveau pour la franchise. On se retrouve entre deux réflexions, un titre particulièrement soigné en ce qui concerne son univers ici représenté par la ville de Bagdad, une narration correcte avec un Basim intéressant, mais de l’autre un gameplay tellement réclamer, mais qui n’a pas du tout évolué, laissant le joueur retrouver les frustrations inhérentes à la licence depuis plus de dix ans. 

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