Disponible sur la majorité des plateformes actuelles, Bandai-Namco et Supermassive Games nous invite à nous plonger une nouvelle fois, dans l’horreur avec la franchise des » The Dark Pictures Anthology « , et ce troisième épisodes des jeux interactif afin de réussir à survivre au événements narré dans ce House of Ashes. Avec 2 épisodes agréables à parcourir mais aux critiques moyennes, les développeurs ont-ils réussi à élever la licence ? Après trois parties complètes nous allons enfin pouvoir vous dévoiler notre verdict.
Pour ceux qui ne connaissent pas la franchise, The Dark Pictures Anthology s’inscrit comme étant une suite de jeux interactif et narratif ou vos choix impacts directement le déroulement de l’histoire, sur le thème de légendes et croyances horrifique et tante de les retranscrire sous forme épisodique sans pour autant être connecté entre elles. Il est donc tout à fait possible de commencer et de découvrir cette licence avec House of Ashes et de faire les 2 premiers épisodes dans l’ordre souhaité à savoir, Man Of Medan et Little Hope, que vous pouvez trouver sur PC et consoles Xbox et PlayStation.
Après un bref passage dans le passé mettant en scène et plaçant les bases d’une malédiction sumérienne, House of Ashes nous transporte en Irak et plus précisément en 2003 après la guerre pour suivre la descente en enfer d’un groupe des forces spéciales à la recherche d’armes de destruction massive. Persuadé qu’une poche de résistance terre dans les montagnes du Zagros, le raid lancé contre eux va vite virer au cauchemar et l’équipe va se retrouver piégée dans d’anciennes ruines sumériennes et devra survivre face à une étrange force ancienne et maléfique. C’est dans ce contexte bien sombre qu’il faudra au travers de vos choix réussir ou non à tous les sauver d’une mort certaine.
Totalement assumé, le scénario de House of Ashes est certe pas au niveau d’un Blockbuster Hollywoodien, quoique, avec ses clichés, ses personnages déjà vu et l’enchaînement de l’intrigue sans réel surprise, fait quand même son petit effet en accrochant rapidement le joueurs et le scotchant jusqu’à la fin. Plaisant dans l’ensemble surtout avec le fait que nous prenons directement part au déroulement de l’histoire permet de passer quelques heures sans soucis manette en main. Comptez environ 5 heures pour un premier passage.
Le principe reste simple et n’évolue guère comparé aux autres productions de Supermassive Games, puisque le joueur suit l’intrigue au travers de cinématiques, de phase d’exploration et d’action qui nous amène à faire des choix pour faire évoluer les relations entre les protagonistes, de découvrir divers objets qui peuvent nous guider dans nos décisions et des actions à réaliser sous forme de QTE pour compléter certains passages. Tout ceci a pour but de débloquer les différents embranchements possibles et disponibles au niveau du scénario, mais surtout de survivre. Sur ce principe, la rejouabilité est une constante clé et permet sur plusieurs parties et en fonction de vos choix de découvrir différents chemins pour arrivée au générique de fin, sans oublier les nombreux secrets à trouver pour étoffer le lore. Si l’envie vous prend, le titre propose également différents niveaux de difficultés qui agissent sur les QTE, en réduisant le temps disponible pour appuyer sur une touche par exemple. Demandant sur certains passages d’avoir carrément des réflexes.
Sur le fond, House of Ashes s’inscrit dans la ligné des premiers épisodes de l’Anthology et profite de son passage sur les dernières machines pour peaufiner son aspects et solidifier ses bases, les habitués retrouveront donc rapidement leurs marques, mais sur la forme on retombe rapidement dans les travers de la licence avec principalement comme défaut la mise en scène et un manque de finition global, bien que la modélisation des acteurs, des décors et de l’ambiance sont réussi. L’animation parfois robotique et les mouvements brusques ou peu naturels des personnages ( mention spécial pour le regard fuyant dans tous les sens) sont très fréquents, s’ajoute à cela, une progression dans les cinématiques hachées par moment. Ce problème est principalement dû à certains choix pris au préalable, ce qui à tendance à saccadés l’enchaînement dès évènements à l’écran. En somme, House Of Ashes souffre d’un manque de finition de la part des développeurs, ce qui n’empêche clairement pas de profiter de cet épisode.
En comparaison avec les 2 premiers épisodes de The Dark Pictures Anthology, House Of Ashes gagne clairement en qualité, que ce soit au niveau du scénario, des possibilités et du travail effectué sur les phases de QTE, le plaçant de fait comme étant le plus abouti à ce jour. A faire pour tout amateur du genre, en attendant la suite déjà prévue.