Les Assassins reviennent dans un opus complètement retravaillé. Le héros, Connor, évolue dans un contexte guerrier de l’Amérique du Nord du 18ème siècle. Aux environnements variés, que ce soit forêts enneigées ou mers déchaînées, Assassin’s Creed 3 livre une copie visuellement chatoyante.
La très courte présentation dans les locaux d’Ubisoft aura simplement permis d’éliminer quelques doutes concernant la redondance du gameplay. Avec AC3, fini les villes étriquées, Connor peut évoluer dans des paysages à couper le souffle. La bataille navale qui nous a été montrée conforte cette impression d’immensité. Soutenu par un nouveau moteur graphique, les décors sont sublimes et les destructions de navires expriment cette volonté chère des développeurs de rendre leur jeu réaliste. De plus, les développeurs ont pensé à implémenter un système d’amélioration des bateaux comparable à ce qui faisait précédemment avec les maisons, banques et armureries. Mais AC3 n’est pas sans défaut, au contraire, puisqu’il souffre du problème persistant depuis le début de cette saga d’une IA complètement à la ramasse. Lors de la démonstration, Connor aborde seul un navire ennemi, élimine tout un régiment et détruit le bateau avant de repartir sans que les gardes armés de fusils ne daignent quitter leur poste. Sachant qu’AC3 sort le 31 octobre, il est difficile d’imaginer que ces imperfections seront réglées.
Jorris Sermet
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