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Test : iPad Mini, impressions après une semaine d’utilisation

Lancé début novembre, l’iPad Mini a été accueilli tièdement par le public, alors qu’il avait été la star de la dernière présentation de Apple. Après une semaine d’utilisation au quotidien, nous vous livrons nos impressions…

[tab:Impressions]

Et si c’était le bon format, finalement?

Habitué depuis son lancement à l’iPad, dans toutes ses évolutions relatives à son format initial, jusqu’au dernier modèle, l’arrivée d’un petit frère me laissait un peu dubitatif. C’est que la tablette avait trouvé sa place au salon, servant de second écran, ravissant souvent même son rôle principal au téléviseur, la qualité de certaines émissions laissant largement à désirer. Avec ce nouveau modèle, toujours au format 4/3, mais doté d’un écran avec une diagonale de seulement 7,9 pouces, je craignais qu’Apple se mette à simplement suivre la concurrence des tablettes Android pour y occuper le créneau, quitte à y perdre au passage une part de l’expérience distillée par l’iPad original…

Le Mini à côté du dernier iPad

Finalement, avec un peu de recul, après une grosse semaine d’utilisation, mon point de vue est tout autre. Oui, il faut l’admettre, au niveau des composants, on se retrouve avec une sorte d’iPad 2 rétréci, ce que l’on pourrait interpréter comme une volonté d’Apple de nous refiler un matériel dépassé dans un nouveau produit servant d’emballage. D’accord, le capteur photo est identique à celui de l’iPhone 4, et on y retrouve le nouveau connecteur Lightening. Mais en fait, ce n’est jamais tant la fiche technique qui fait que l’on apprécie ou non un produit, mais plutôt ce que l’on en fait réellement. Et là, l’iPad Mini réussi à séduire, presque autant que l’iPad à son arrivée.

Pris en main, la surprise vient de son poids, diminué de 53% par rapport à l’iPad. Tout de suite, on l’appréhende naturellement, pouvant se tenir d’une seule main, comme un livre de poche, sans être pénalisé par un poids trop élevé. On constate aussi que les liserais en bordure d’écran se sont diablement affinés, rendant impossible de ne pas poser son pouce sur l’écran. Et là, oh miracle, Apple y a introduit une détection tactile qui fait la différence entre le fait de poser son pouce sur l’écran pour tenir le Mini et les interactions tactiles habituelles. Très malin, pratique et naturel. Ensuite, cette taille de 7,9 pouces garde les proportions d’affichage de l’iPad en même format 4/3. Du coup, toutes les applications dédiées à son grand frère s’affichent avec un rendu plus petit mais similaire. Idem pour le web. Et pour tout le reste en fait. De plus, et c’est là le vrai avantage de l’iPad Mini, son format et son poids font que c’est tout naturellement qu’on va le glisser dans une poche ample de veston ou dans un petit sac de façon très aisée. Parce que oui, l’iPad pouvait se transporter facilement, mais il restait trop grand et trop lourd pour être vraiment nomade. En fait, tant ce dernier était le roi du salon, tant le mini devient une sorte de bloc-note que l’on prend naturellement avec soi. Et c’est tout aussi naturellement que l’on se retrouve à passer plus de temps à l’utiliser pour la lecture que son grand frère…

Performances

Un gamme de tailles très complémentaire

Au niveau des performances brutes, vérifiées via GeekBench, les composants ne mentent pas, le résulatat est très proche de celles du second iPad. Largement suffisante pour le web et les applications courantes, dans les jeux, si tous ceux de ma ludothèque se lançaient sans broncher, on y dénote tout de même des temps de chargements plus longs et des textures moins fines que sur la dernière génération d’iPad. Forcément, deux générations de processeurs et de chip graphiques les séparant, il n’y a pas de miracle. Autre point, l’écran de cet iPad Mini n’est pas Retina (très haute densité d’affichage), tout comme celui de l’iPad 2. Si, mis côte-à-côte avec le dernier iPad, la différence est notable, surtout sur les très petites typos, sans cet étalon de comparaison, il faut bien l’admettre, on y prête pas attention. Encore un point qui saute aux yeux sur la fiche technique, mais qui passe quasiment inaperçu à l’usage. En tout cas, ces régressions d’ordre techniques ne parviennent pas démonter l’impression générale dégagée par l’iPad Mini à l’usage. Comme quoi…

Certaines l’ont toujours dit : la taille, ça compte!

Finalement, cet iPad Mini n’a rien d’un sous-produit sorti à la va vite pour se positionner sur le marché des tablettes d’environ 7 pouces. Certes, un Nexus 7, avec son Tegra 3 plus véloce et son écran mieux défini, à un prix inférieur à celui de l’iPad Mini peut s’avérer, dans les grandes lignes, plus attrayant. Jusqu’au moment où on les prends en main, et que l’on compare le confort d’utilisations procuré par le format d’écran, le feel & touch ainsi que, le plus important, l’environnement et les applications dédiées aux produits Apple, qui ont encore une certaine longueur d’avance sur ce que propose la tablette Android. Reste un dernier point, l’autonomie. Alors qu’Apple l’annonce à une dizaine d’heures, celle de notre test a tenu aisément le choc près de 12 heures en consultation web, vidéo et lecture, toujours Wifi enclenché. Et pour ceux qui souhaiteraient avoir un modèle HSPA+ en plus du Wifi, sachez qu’il sera disponible à la livraison à la fin novembre. Mais enclencher le tethering sur votre smartphone s’avère presque autant pratique à bien moindres frais…

Prix indicatif : à partir de CHF 379.- (version 16Go/WiFi). Infos versions 16/32/64 Go, WiFi et WiFi+HSPA+ sur le site Apple

Eric Rivera

[tab:Fiche Technique]

– Processeur dual-core Apple A5 (Comme sur l’iPhone 4S, le nouvel iPod touch ou l’iPad 2)
– Ecran IPS de 7,9″ avec une résolution de 1024×768 (163ppp)
– 16Go / 32Go / 64Go
– 512Mo de RAM
– 3G/3G+/H+ sur le modèle 3G qui sortira fin novembre 2012, 4G aux États-Unis (Port nano-SIM)
– APN iSight de 5 Mégapixels
– Objectif grand angle avec une ouverture de F/2.4
– Enregistrement de vidéos en 1080p
– Caméra visio FaceTime HD de 1,2 Mégapixels
– Capteur de luminosité
– WiFi b/g/n
– Bluetooth 4.0
– Gyroscope, Accéléromètre, Boussole
– GPS / GLONASS sur la version 3G/4G
– Taille de 200×134,7×7,2mm
– Poids de 308g

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Aucun commentaire

  1. C’est bien subjectif tout ça… Joliment ecrit, mais subjectif…

    • JP. Comment dire. Forcément un test, une présentation ou, comme je l’ai intitulé cette fois « impressions » passe forcément par un filtre qui est celui de la personne qui rédige.
      D’un côté, en utilisant le « je », j’ai sans doute poussé la chose dans ce sens, du moins au niveau perceptif.
      Mais un test ne peut pas être objectif ou subjectif. Il peut être plus ou moins factuel, se basant sur divers critères.
      En fait, c’est un problème fondamental, lié a ce qu’on nomme la condition humaine, qui, par définition est incompatible avec l’objectivité. Après, il existe quelques méthodes pour y échapper, mais elle sont telles que nul ne les souhaite. Pensée unique ou incapacité physique de pensée. Pas super comme alternatives, non?
      Je pourrai vous dire merci pour le compliment du « joliment écrit ». Mais j’ai peur que les autres lecteurs trouvent votre avis, comment dire… subjectif?
      Mais bon, on est en train de préparer un forum, qui laissera bien plus de place à tous les débats. Parce que chacun a son point de vue, et qu’il nous semble, à S2P, essentiel que vous puissiez vous exprimer.
      Bonne soirée

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