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Chaque nouvel épisode des Elder Scrolls est un événement. Attendu par les fans, Skyrim succède à Oblivion, dans la région gelée de Bordeciel. Votre bravoure y sera mise à rude épreuve, dans une expérience d’une grande richesse…
[tab:Review] Direction Bordeciel, le froid et les dragons…
Dans la province de Bordeciel, le Haut-Roi vient d’être assassiné et les troupes d’Ulfric Sombrage n’en attendaient pas moins pour prendre les armes et prétendre au trône. Parallèlement, l’exécution d’un malheureux prisonnier réveille les dragons, oubliés depuis longtemps, qui deviennent une menace pour toute la région. D’après la prophétie, le salut ne pourra venir que d’un héros nommé Dovahkiin. Ca tombe bien, ce sera vous!
Avec un pitch qui n’est pas sans rappeler Morrowind, l’aventure débute par la création très rapide d’un avatar, que l’on pourra choisir parmi diverses races. Argoniens, Rougegardes, Elfes noirs, Khajiits… Toutes sont présentes, mais cependant, les classes disparaissent, laissant place à une évolution des capacités totalement ouverte, sans contrainte d’orientation initiale. La montée de niveau permet à présent de choisir un « atout » parmi l’une des 18 constellations disponibles, relatives chacune à une compétence. Si l’ensemble paraît plus accessible, il reste néanmoins possible de « rater » son personnage, puisque à vouloir le modeler en parfait polyvalent, il en souffrira face aux monstres… Quand à la gestion globale du jeu, on peut dire qu’elle s’inspire largement de Fallout 3, avec une meilleure gestion des mains. Si vous choisissez une arme à deux mains, exit le bouclier ou la magie. On notera également qu’un système de régénération de l’énergie fait son entrée et que ce système n’est pas vraiment le bienvenu, même s’il est très lent, réduisant de fait l’immersion. Si la magie et l’alchimie sont toujours de la partie, ils se voient complétés par la possibilité d’utiliser ces ressources pour forger ou améliorer soi-même son équipement. Pour ce qui est des quêtes annexes, Skyrim est très touffu et varié, incluant au passage de petites énigmes dans les donjons. La surface de jeu est énorme, peuplée de diverses créatures, et l’on sent que Bethesda a particulièrement soigné l’environnement. Entre rencontres aléatoires, conditions météo épouvantables et configuration du relief, l’ensemble promet des quêtes qui son loin d’être un promenade de santé.
Un grand Elder Scrolls!
Varié, profond, offrant une durée de vie de 20 heures pour la quête principale, sans parler de celles annexes, générées aléatoirement, Skyrim devrait autant plaire aux nouveaux venus qu’aux fans de la première heure, après s’y être quelque peu acclimatés. Ils y retrouveront même une bande son magnifique, qui leur rappellera Morrowind…
Eric Rivera
| + | Incroyablement riche et varié, design « nordique » superbe, bande son, liberté |
| – | Quelques textures pas belles du tout, temps de chargement |
| Type: | Jeu de Rôle | [xrrgroup] [xrr rating=3.5/5 label= »Graphismes: »] [xrr rating=4.5/5 label= »Bande Son: »] [xrr rating=4/5 label= »Jouabilité: »] [xrr rating=3.5/5 label= »Difficulté: »] [xrr rating=4.5/5 label= »Durée de vie: »] [/xrrgroup] |
| Editeur: | Bethesda Softworks | |
| Age/PEGI: | 18+ | |
| Sortie: | 11 novembre 2011 | |
| Multijoueurs: | non | |
| Plates-formes: | X360, PS3 et PC | |
| Testé sur: | PS3 |
