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Avis – Like A Dragon Gaiden

Conditions de tests : Ce test a été réalisé sur PlayStation 5 avec un code éditeur. Graphiquement, le titre est particulièrement solide et propose, sans les options graphiques habituelles, directement de vivre l’aventure en 60 images par seconde, et ce, sans trembler une seule fois. Like A Dragon Gaiden est disponible sur PlayStation 4 et 5, PC, Xbox one et Xbox séries et est disponible dans le Game Pass.

Difficile d’être passé à côté du phénomène Yakuza et de ses innombrables jeux sorti depuis le tout premier opus en 2006 sur PlayStation 3, bien que le refus d’intégrer une localisation française fut un frein à l’expansion de la franchise. Il aura fallu attendre le déclic avec la sortie de Judgment pour voir enfin une localisation française intégrée à la licence pour le plus grand bonheur des fans et depuis la franchise a connu un vrai petit succès avec l’arrivée du septième opus et l’intégration d’Ichiban le nouveau Dragon, malgré lui, et la fin de cycle Yakuza avec la disparition de la famille Watase du clan Tojo.

Mais c’est sans compter sur le retour du légendaire Dragon de Dojima, Kazuma Kiryu, dans ce nouvel épisode qui fait le lien entre Yakuza : Like A Dragon (épisode 7) et surtout, explique sa présence dans Like A Dragon : Infinite Wealth (épisode 8) prévu en début d’année 2024. Initialement développé comme un simple DLC, finalement le célèbre studio derrière les Yakuzas, Ryu Ga Gotoku, décide d’en faire un épisode à part. Ne faisant encore une fois que le lien, il est évident que Gaiden se veut moins conséquent en termes de contenu, que les épisodes canons. Pour autant, le savoir-faire du studio japonais nous fait presque oublier ce petit détail une fois plongé dans l’aventure. 

La narration se déroule donc en parallèle des événements de Yakuza : Like A Dragon, et on retrouve un Kiryu qui signe un pacte avec les Daidoji, un groupe particulièrement influent et qui semble avoir la mainmise sur tout le territoire japonais. Ce pacte a pour but de simuler la mort et de faire disparaître toute trace de Kazuma Kiryu afin de garantir son silence et de protéger les enfants de Morning Glory. Il se fait alors appeler Joryu. Mais c’est sans compter sur l’alliance Omi et en particulier sur la famille Watase qui cherche désespérément à mettre la main sur Kiryu, afin qu’il puisse les aider. C’est dans ce contexte, mettant scène une dernière fois les histoires sombres autour des Yakuzas, qu’on se retrouve à sillonner les rues de Sotenbori, nouvelle aire de jeux pour l’occasion.

Malgré la structure de cet opus, la qualité n’a pas été revue à la baisse, bien au contraire. Il en va de même pour le récit qui reste de très bonne qualité, bien qu’il tire par moment sur la longueur et embarque avec lui les hauts et les bas en termes de rythme connu des précédents Yakuza. En moyenne, comptez une bonne quinzaine d’heures pour boucler l’histoire principale, en ligne droite. Mais bien entendu, il faut aussi composer et compter le contenu annexe présent et bien fourni pour multiplier au moins par deux le temps pour tout boucler. Salles d’arcade, mini-jeu, activités, mondes, et quêtes annexes, sans oublier l’amélioration du personnage, le tout rassembler pour la plupart via le réseau Akame, nouveau personnage à découvrir, l’ensemble reste donc plus que raisonnable. Mais en plus du quartier de Sotenbori à explorer, il faut également conquérir le colisée. Nouvelle attraction de cet épisode, le but est de combattre en arène, seul ou en équipe. Équipe qu’il faut gérer en fonction de leur rôle en combat (tank, dps, soigneur etc) tout en recrutant de nouveau membre afin d’améliorer son efficacité. Ce mode est plus un défouloir avec sa propre petite histoire et permet de revoir et de jouer avec certains personnages iconiques des précédents opus.

Côté gameplay, si le septième épisode avait complètement changé l’approche en proposant un style RPG au tour par tour complètement déjanté pour ses phases de combat, ici, on reprend les bases des premiers Yakuza, à savoir l’approche beat’em all connu des fans. Retour aux sources certes, mais avec en un tout nouveau style de combat, l’agent, basé sur des gadgets façon James Bond. Ce style de combat permet de lancer en plein combat des drones, des cigarettes explosives, un fil pour immobiliser ses ennemis ou encore se propulser grâce à ses chaussures. Bref, de quoi apporter un peu de fraîcheur, mais ne pourra pas cacher la déception du fait que Joryu (Kiryu) ne peut utiliser que deux styles de combats. Sans compter le retour des imperfections émanent du gameplay, comme l’imprécision et le côté parfois très brouillon. Sachant que comme d’habitude, l’escalade et l’exagération sur la difficulté fait grincer des dents.

Malgré son format et surtout son but, Like A Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name fait largement son boulot. Oui un peu court, mais à y bien regarder, on se rapproche du format des tout premier Yakuza. Bref, on aurait aimé bien plus, avec un système de combat mieux travaillé, des activités annexes moins FedEx et répétitif. Plus de fraîcheur en somme. Mais ne boudons pas notre plaisir avec Kiryu Kazuma une dernière fois ? en attendant 2024 et l’arrivée de Like A Dragon : Infinite Wealth.

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