Après une lutte inégale face aux sanctions américaines, Huawei semble démuni. L’entreprise décide de réduire la voilure en Europe et se concentre sur son marché intérieur.
Les sanctions mises en place par Donal Trump, qui se poursuivent sous Biden, ont causé un énorme tort au fabricant de smartphones chinois. Alors que la situation dure depuis trois ans avec un embargo sévère, le pays enfonce encore un peu plus le clou, ce qui a pour conséquence de pousser Huawei à quitter l’Europe également.
Devenu indésirable aux Etats-Unis, on aurait pu penser que Huawei irait chercher des solutions sur le Vieux Continent, mais il n’en est rien. Il semblerait même que le constructeur veuille faire une croix sur l’Occident, bien que considéré comme le marché le plus stratégique. Huawei ferme même ses bureaux en Europe à vitesse grand V. Londres, Bruxelles, Paris, les dirigeants européens quittent leurs fonctions petit à petit. Pour autant, Huawei garde un pied Allemagne avec un siège social à Düsseldorf, ainsi qu’en Espagne et en Hongrie.
Désormais, Huawei mise tout sur son marché intérieur. D’après l’article de Polotico, ce revirement aurait commencé lorsque Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l’entreprise serait retournée en Chine. Lors de ses 3 ans de résidence surveillée au Canada, elle était sous la coupe de nombreuses accusations et menacée d’extradition aux Etats-Unis. La potentielle héritière de Huawei n’a pour autant pas chômé depuis son retour dans son pays natal. L’entreprise serait en plein remaniement tandis que Meng Wanzhou est maintenant la vice-présidente du siège social. Des changement qui se traduisent donc par l’abandon du marché européen. Restera à voir les conséquences sur le long terme de ce recentrage sur la Chine par Huawei.