Après « Les crevettes ont le cœur dans la tête » ou encore « iLove », Marion Michau nous livre son dernier roman. Intitulé « Valsez, regrets », il a pour héroïne Pilar. Celle-ci aurait préféré s’appeler Stéphanie. Ou Pilar Valdès Ibanez comme une héroïne d’Almodovar. Mais elle s’appelle Pilal Mouclade et est originaire de Limoges. Elle doit son prénom à une lubie de sa mère de passage à Benicassim quand elle était enceinte. A l’aube de ses quarante ans, Pilar n’est pas malheureuse. Elle est mariée à un mari attentionné et chaleureuse, a deux enfants en bonne santé et gère une agence immobilière en banlieue parisienne. Pourtant, elle est transie de regrets. Elle va partir à la recherche de son amie d’adolescence Stella. D’une incroyable beauté, cette dernière lui avait planté un couteau dans le dos de son amie en couchant avec son amant de l’époque. Depuis les deux femmes ne s’étaient plus revues. Pilar va-t-elle parvenir à retrouver Stella après toutes ces années ? Qu’est-elle devenue ?
Marion Michau nous embarque dès la première page dans ce récit plein d’esprit et d’auto-dérision. La plume est alerte, le style vif et enlevé. Le ton est à la fois léger, drôle et tendre. L’autrice fait mouche une nouvelle fois avec ce roman jubilatoire sur la crise de la quarantaine et sur le temps qui passe. Un excellent remède contre le climat morose actuel !